L’immigration est depuis longtemps un pilier fondamental du succès économique de la Suisse. La forte croissance de l’après-guerre et la libéralisation progressive du commerce international ont transformé la politique migratoire en instrument macroéconomique. Libéralisée sous la contrainte des relations bilatérales, celle-ci a permis de puiser temporairement dans la main-d’œuvre étrangère et, ainsi, de satisfaire les besoins de notre économie. Parallèlement, l’immigration a été l’objet d’attentions contradictoires. Les initiatives de James Schwarzenbach dans les années septante reflétaient le sentiment que la migration échappait à tout contrôle. Deux grands courants s’affrontent depuis lors: les milieux économiques partisans de la croissance et les opposants à la prétendue surpopulation étrangère.
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