Le chômage chez les jeunes et les personnes âgées est diamétralement opposé au plan structurel. L’enquête quadriennale de l’Organisation internationale du travail (OIT) montre que le risque de chômage est bien plus élevé chez les jeunes. Il s’agit souvent d’un chômage frictionnel, car nombre des 15–24 ans sont encore en formation ou viennent d’en sortir et ont besoin de temps pour trouver un emploi qui leur convient. La proportion de jeunes en fin d’études recule en fonction de l’âge parallèlement au pourcentage de demandeurs d’emploi. Il en résulte que plus l’âge avance et plus le risque de rester longtemps au chômage augmente.