Le calcul de prévisions conjoncturelles aussi exactes que possibles occupe les économistes depuis la nuit des temps. Savoir comment évolue le produit intérieur brut est en effet essentiel pour des acteurs économiques comme la Banque nationale suisse ou l’Administration fédérale des finances. Des « indicateurs avancés » donnent des informations sur le développement conjoncturel avant que les statistiques officielles ne soient publiées. Mais quelle valeur leur accorder ? Le baromètre du KOF, la volatilité des marchés financiers, des sondages menés auprès des ménages et des entreprises ou encore le commerce de marchandises constituent une partie des indicateurs avancés utilisés. De nouveaux moyens émergent également, comme l’exploitation des requêtes faites sur Google.