Près d’un quart de siècle après l’adoption par le Conseil fédéral du message sur la Nouvelle ligne ferroviaire à travers les Alpes (NLFA), c’est fait ! Le tunnel de base du Gothard s’ouvrira le 1er juin prochain. Long de 57 kilomètres, il constitue – avec le tunnel du Lötschberg et le tunnel de base du Ceneri qui sera vraisemblablement mis en service en 2020 – la pièce maîtresse du transit alpin. Finir un tunnel, c’est toutefois commencer le suivant : nombre de défis restent donc à affronter.
La croissance du trafic et le transfert sur le rail demeurent d‘actualité. Comme le montre une étude, ce dernier moyen de transport génère moins de coûts externes que la route. La nouvelle liaison permettra également un transfert de la montagne vers la plaine : les vallées hautes subiront moins de trafic et devront se repositionner. L’amélioration des liaisons profitera surtout au Tessin. La question est de savoir comment faire fructifier ce potentiel. L’Office fédéral du développement territorial a monté un projet dans ce sens, qui permet de connaître assez tôt l’impact de l’axe du Gothard et de procéder à son suivi.
