La Suisse a bien maîtrisé la crise économique et financière qui a secoué le monde. La flexibilité de son marché du travail n’y est pas étrangère. Elle permet de compenser chaque année les emplois perdus par d’autres, qui se chiffrent par milliers. Qu’entend-on, toutefois, par flexibilité du travail ? À quel niveau la Suisse se situe-t-elle internationalement ? À la fin de l’année dernière, le Parlement a répondu à l’initiative sur l’immigration de masse en adoptant un système de « préférence nationale light ». Cela signifie que, dans les régions et les catégories professionnelles où le chômage sévit, les entreprises devront d’abord annoncer les postes à repourvoir auprès des offices régionaux de placement. L’ordonnance est en cours de préparation. Comment cela se traduit-il au niveau du marché du travail ? La flexibilité de ce dernier serait-elle menacée ?