En termes de brevets déposés par habitant, la Suisse occupe une place d’avant-garde dans le monde. En 2012, quelque 19 milliards de francs ont été dépensés pour la recherche et l’innovation, ce qui correspond à 3 % du produit intérieur brut. Deux tiers de ces dépenses sont le fait du secteur privé. L’innovation suisse profite de l’interaction entre les multinationales, les PME, les universités, les hautes écoles spécialisées et les promoteurs d’idées, que ce soit au niveau national ou international. Cet avantage comparatif est, toutefois, attaqué de toutes parts. Comment, dès lors, parviendrons-nous à maintenir la compétitivité de notre système de recherche et d’innovation ?