Le commerce de matières premières est souvent associé au travail des enfants, à la destruction de l’environnement et à des conflits violents. La controverse n’est jamais bien loin, comme lors des débats sur l’initiative pour des multinationales responsables, finalement rejetée en votation populaire fin 2020 à la majorité des cantons. Où en est maintenant la mise en œuvre du contre-projet indirect ? Pourquoi les pays riches en ressources sont-ils souvent des pays en développement ? Et comment se fait-il que la Suisse soit l’une des plaques tournantes du négoce mondial de matières premières depuis le milieu du XIXe siècle ?